Communiqué : Moulin de Kervoyal

Un message de Pierre Carlier:

 

Début mai de cette année paraissait, dans les journaux locaux : La Gazette, le Télégramme et Ouest-France, mon appel à l’Union sacrée pour le sauvetage du Moulin. Après avoir écrit 8 ouvrages sur le patrimoine damganais, mon intérêt pour celui-ci ne peut être mis en doute par qui que ce soit.

J’expliquais alors que l’un des meilleurs moyens pour le sauvetage du moulin passait par la signature d’un bail emphytéotique entre la Mairie et le propriétaire du moulin. Une action similaire, mais avec une association, avait permis de le restaurer (toiture et ailes) en 1996. Cela avait fait la couverture du numéro 29 de « Damgan Actualité ».

Malgré le soutien inconditionnel de notre maire, monsieur Jean-Marie Labesse, le conseil municipal a préféré attendre le résultat d’un referendum local avant de s’engager pour la signature dudit bail avec la mairie de Damgan.

Oui, mais il faut l’organiser rapidement car le temps presse, il ne faut pas attendre
que les deux autres ailes tombent à leur tour.

Un de mes professeurs m’avait dit : si ton « vis-à-vis » ne te comprend pas, c’est que
tu lui as mal expliqué ton problème.

  1. Un bail emphytéotique confère au preneur, en l’occurrence la Mairie, un droit réel sur la chose donnée à bail. Elle devient donc le quasi-propriétaire du bien. La durée pouvant aller de 18 jusqu’à 99 ans, il devient évident que la restauration ne profitera pas aux propriétaires actuels.
  2. Pourquoi la Mairie est-elle préférable à une association pour le bail emphytéotique ? Uniquement parce qu’une Mairie est pérenne tandis qu’une association dure rarement très longtemps.
  3. Une nouvelle association s’est créée pour la Défense du Patrimoine Damganais et c’est elle qui s’occupera des travaux sous l’égide de la Mairie. Cela ne coûtera donc presque rien au contribuable, hormis les taxes, l’assurance et le loyer, même symbolique. (L’entretien de la parcelle, du bâtiment, se faisant par l’association qui pourra dès lors bénéficier de subventions d’organisations diverses). Les actions ne s’arrêteront pas au moulin, car il sera bientôt question d’envisager la restauration de la « Tour des Anglais », menacée par l’assaut des vagues dues à la montée des eaux.

Allons, Mesdames, et Messieurs les élus, il est temps d’agir et de mettre en place les
outils nécessaires au sauvetage du patrimoine, de notre patrimoine commun.

Pierre Carlier

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